mardi 2 août 2011

Bem-vinda ao Brasil

 
Je prends enfin le temps de vous raconter rapidement mon voyage, et mes toutes premières impressions en arrivant au Brésil. Le voyage s'est relativement bien passé ; j'ai fait deux escales, une à Frankfort (pas de problème) et une à Salvador de Bahia, un peu plus "sport", compte tenu du sprint (voire du 800m haies - pour éviter les bagages) que j'ai du faire (avec un autre français) à travers l'aéroport pour réussir à choper l'avion pour Rio. 
A Salvador, je découvre une chose... j'avais lééégèrement surestimé le niveau d'anglais des brésiliens.. Même ceux qui bossent à l'aéroport ne parlent que très peu, voire pas du tout d'ailleurs.  Chanter ? Ils savent. Danser ? Sans problème. Crier ? Pareil. Mais parler anglais... c'est plus difficile. Quand j'ai fait remarquer à des brésiliens que l'anglais n'était quasiment pas parlé au Brésil (à l'exception de certains étudiants ou cadres), on m'a souvent répondu en rigolant "'beaucoup de brésiliens ne savent même pas parler portugais!" Je sais pas si c'est vrai ; j'avoue que pour l'instant jme sens pas vraiment bien placée pour critiquer le niveau de portugais des brésiliens ;). 
Dans l'avion, ma voisine allume sa petite lampe pour pouvoir lire sa Bible de poche.. je me marre intérieurement en pensant "Bem-vinda ao Brasil". 

Arrivée à Rio, avec ce français, on monte dans un taxi (sélectionné avec soin), pour moi direction Gavéa, le quartier où la famille du coachsurfing m'attendait. On traverse la ville de nuit, d'abord par une sorte d'autoroute. Je vois que des milliers de petites lumières nous entourent, je me demande ce qu'il y a autour de nous, je pense à des favelas, sans être sure. Maintenant, je peux l'affirmer ! La première chose que le chauffeur de taxi nous montre, c'est le Christ, qui domine toute la ville, symbole carioca par excellence. La seconde et dernière chose qu'il nous montre ? Un stade de "futchbol" bien sûûûr !" Une fois seule avec lui, il semble galérer à trouver l'adresse que je lui indique... je lui propose de mieux regarde les cartes google map que j'avais imprimé avec amour, mais apparemment ça l'intéresse pas trop.. Au Brésil, pas besoin de cartes, ni de GPS, y'a mieux que ça, y'a des BARS, remplis de locaux devant le foot. Du coup, le chauffeur commence à faire la tournée des bars jusqu'à ce qu'il trouve un interlocuteur capable de lui indiquer son chemin. De mon côté, je me marre un peu quand même.. Et puis on entame une conversation, et le chauffeur en profite pour me glisser : "tu connais Lapa ? Si tu veux, je prends ton numéro et je te fais découvrir les nuits à Lapa?"  Bem-vinda ao Brasil.

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