dimanche 20 mai 2012

Or Noir

Le temps s’est arrêté ce matin. En arrivant à la gare routière d’Ouro Preto, seule la cloche de l’église vient couper le silence qui règne dans ce village perdu au milieu des collines. 

Bienvenus dans un ancien trésor de l’empire portugais, né de sa proximité avec des gisements d'or et autres métaux précieux, connu aujourd'hui comme étant un bijou de l’architecture baroque brésilienne.   

Quelques images de ce Brésil paisible, où la mendicité n’existe pas, où les portails ne sont pas doublés de cadenas mais laissés grand ouverts. Où les blessures de l'esclavagisme et du travail forcé dans les mines ne semble être qu'un vague souvenir collectif, à l'origine de l'histoire et de l'identité de la ville. Ce Brésil de la bonne cachaça. Ce Brésil harmonieux, où les enfants grandissent en famille dans la tranquilité...
(Vous trouvez que j'exagère dans mon exagération ? C'est pas de ma faute euuh, j'ai pris l'habitude dans ce pays où les superlatifs s'emploient à la pelle : "pays le plus beau du monde", "ville la plus merveilleuse du monde", "femme la plus belle du monde".... vous avez compris le principe).
Revenons à nos moutons donc. Je parlais de ce Brésil moins connu que Rio de Janeiro, qu'on pourrait qualifier de "moins brésilien" en tant que gringos. Mais ce Brésil n'est pas pour autant une belle endormie ; c'est aussi une ville étudiante, où les grosses colocations foisonnent dans le centre-ville et dont le sol tremble le vendredi soir quand débarquent une tribu de buveurs de cachaça.

 Bref, ce Brésil où je me suis rendue trois jours, en couchsurfing.    



                                                                          Ouro Preto, Minas Gerais.








Mariana, Minas Gerais
                                     
Eglise face au Pelourinho (place du Pilori)

"Boulangerie Lafayete et FromageLand". Presque du bon pain, avec presque du bon fromage. Que demande le peuple ? 

Célèbre "mineira" à sa fenêtre